Malmedy - Cantons de l'Est Aller au contenu
5cc7f405e65c7_malmedy-02-dehaze

Malmedy

Voir la carte Voir la carte
Retour

Malmedy

La richesse patrimoniale de la ville de Malmedy

Malmedy - ville fleurie avec un riche patrimoine culturel

Chaque site ou édifice repris ci-dessous vous éclairera sur le contexte historique de leur existence et permettra ainsi de redonner aux monuments tout le sens qu’ils pourraient perdre ou avoir perdu avec le temps qui passe.

Points d'intérêt

Voir la carte
1

Table d'orientation Malmedy

Ce tableau panoramique se trouve sur la place du Châtelet, près de la cathédrale et fait partie de l'itinéraire de la mémoire. Une photo aérienne ainsi qu'un plan de ville permettent de mieux s'orienter à Malmedy - une ville qui abrite un patrimoine culturel très riche.

2
Vue à 360°

Malmundarium

La Révolution française met fin à la vocation religieuse du monastère construit en 648. Il servira ensuite entre autres de prison et d’athénée. Aujourd’hui, le Malmundarium est devenu le cœur culturel et touristique de Malmedy. Atelier du Carnaval Une immersion au cœur du folklore malmédien vous est proposée à l’atelier du carnaval. Dès son entrée, le visiteur est plongé dans l’ambiance carnavalesque : musique, animations visuelles, costumes traditionnels, documents et objets divers ainsi qu’une borne interactive présentent le Cwarmê sous toutes ses facettes. Atelier du Papier Avec le papier, Malmedy a écrit l’une de ses plus belles pages de l’histoire. Support de prédilection pour la diffusion du savoir, l’histoire de papier débute à Malmedy vers 1726 avec l’installation d’un premier moulin sur les bords de la Warchenne. Avec l’atelier papier, c’est toute l’histoire de cette matière noble ainsi que son utilisation qui est développée à travers un parcours quadrilingue ponctué de documents d’archives, de maquettes et de projection de films. Qu’est-ce le papier ? D’où vient-il ? Comment est-il fabriqué ? Peut-il être recyclé ? sont les questions abordées par le biais d’une scénographie attrayante. Atelier du Cuir  Vue à 360° Depuis ses origines au XVIe siècle jusqu’à nos jours, le monde du cuir est abordé ici sous toutes ses coutures avec une scénographie attractive où le toucher, les odeurs, les textures et le jeu des lumières offrent une approche physique particulière de ce matériau. Borne interactive, documents d’archives, outils, projection de films animent cet atelier au cachet tout à fait singulier. Trésor de la cathédrale  Vue à 360° Le Malmundarium abrite le Trésor de la cathédrale. Celui-ci compte de nombreuses différentes œuvres d’art religieux : on peut, entre autres, y admirer des calices, des encensoirs, un ostensoir datant de la première moitié du 17e siècle, des sculptures précieuses, des toiles, des manuscrits et textiles. Historium Au deuxième étage dans les combles, l’historium nous amène au cœur même de l’histoire. Depuis l’arrivée en 648 du saint fondateur Remacle au bilan tragique de la seconde guerre mondiale, tous les moments forts de l’histoire sont ici évoqués dans un cadre tout à fait exceptionnel. Expositions temporaires Des expositions aux thèmes variés investissent la galerie « MonArt » et les espaces dans les combles tout au long de l’année. Animations, activités et visites guidées Une équipe d'animateurs et de guides multilingues vous proposent des activités scolaires et des visites guidées à la carte.     Heures d'ouvertures juillet - août: 10.00h - 18.00 heures - 7/7 jours

3
Vue à 360°

Cathédrale St. Pierre, Paul et Quirin

L’abbaye d’origine fut érigée fin du 10e siècle. En 1689, les troupes de Louis XIV anéantirent cet édifice riche en symboles. Après la Révolution française, il fut reconstruit dès 1776 d’après les plans de l’architecte liégeois Antoine Galhausen. Dans un premier temps, il fit office d’église paroissiale, ensuite d’atelier de menuiserie et d’ébénisterie avant d’être cédé en 1818 à la ville de Malmedy.  Dans les années 1920, l’église fut élevée au rang de cathédrale. Celle-ci fascine par son architecture épurée et linéaire ainsi que par sa décoration sobre et néanmoins hautement qualitative. Ordonnance intérieure L’ordonnance extérieure annonce l’homogénéité qui règne à l’intérieur. L’espace est vaste et baigné de lumière. L’ornemaniste-stucateur liégeois François-Joseph Duckers intervient pour une grande part dans le décor de la cathédrale. Il réalisa les magnifiques bas-reliefs qui ornent la coupole ainsi que l’Assomption de la Vierge sur le frontispice du chœur. Les vitraux Les vitraux de la cathédrale datent de 1951. Ceuxdu chœur portent en médaillons les saints Pierre, Paul, Quirin, Remacle, Géréon et Hélène. L'orgue L’orgue (1780-1783) est l’un des joyaux de la cathédrale. Une œuvre magistrale du facteur liégeois Mathieu Graindorge qui a connu plusieurs restaurations. La chaire de vérité La chaire de vérité en bois abondamment sculpté de style Louis XIV date de 1779 Maître-autel Maître-autel en marbre de 1877 Bustes reliquaires argentés  Bustes reliquaires argentés de Saint Géréon et de ses disciples La châsse du saint La cathédrale abrite également la châsse du saint, un coffret en bois peint datant de 1698. Autel de la Vierge Marie Autel en marbre de la Sainte Vierge Marie de 1773 Confessionnaux Les quatre confessionnaux de la cathédrale datent de 1770.

4

Hôtel de ville

En 1901, le papetier Jules Steinbach (1841-1904) construit un hôtel de ville somptueux pour Malmedy. L’entrée s’ouvre sur un vaste hall en marbre blanc rythmé par des colonnes au fût cannelé.

5

Villa Lang

Le papetier Jules Steinbach fit construire la villa Lang en 1901 pour Juliette, la troisième de ses filles. Plus d’un détail fascine dans l’ornementation de cette maison : des mascarons, des animaux fabuleux ornant les fers forgés, des dragons, des poissons, ainsi qu’un majestueux pélican, symbole du sacrifice, qui trône au-dessus de la porte d’entrée. L’immeuble accueille aujourd’hui plusieurs services de l’Administration communale.

6

Calvaire

Au 17e siècle, les croix en bois furent érigées sur un des tronçons les plus abrupts du chemin vers Cho?des. En 1728, le père capucin Albert de Dinant les fit remplacer par une grande croix et une chapelle. En 1873, les anciennes stations firent place à  14nouvelles. Elles constituent encore le Calvaire de nos jours. Les actuels bas-reliefs de style néoclassique furent réalisés par le sculpteur aixois Carl Burger et consacrés en 1913.Un sentier situé en face de la chapelle du Calvaire mène au Belvédère et offre un panorama sur la ville et ses environs. Un sentier didactique nature invite à la découverte de la flore impressionnante de l’endroit avec ses érables plans, mélèzes, tilleuls, noyers, hêtres et frênes.

7

Poudingue

Le poudingue est une roche sédimentaire, formée entre 295 et 250 millions d’années et composée d’innombrables anciens galets arrondis. Elle est unique en Belgique et forme une bande de 22 km de long et 2,6 km de large.

8

Villa Steisel

Comme la Villa Lang et l’Hôtel de Ville, la Villa Steisel a été édifiée à l’initiative du papetier Jules Steinbach d’après les plans de l’architecte malmédien Fritz Maiter. Les deux tours qui dominent l’ensemble donnent au bâtiment un air de petit château. Cette villa a été le siège de la Banque nationale belge jusqu’en 1956. Elle appartient aujourd’hui à la ville de Malmedy.

9
Vue à 360°

Maison Villers

Haute de trois étages, la Maison Villers est sans nul doute l'une des plus belles demeures du patrimoine malmédien. Bâtie en 1724 par le couple de bourgeois tanneurs Elisabeth et Joseph Dester, cette bâtisse unique a traversé les siècles tout en conservant ses décors d'origine. Boiseries, stucs, carreaux de Delft et de grandes toiles peintes tendues témoignent du raffinement et du savoir-faire des artisans du 18e siècle. En 2006, la Maison Villers a été reconnue par la Région wallonne comme patrimoine exceptionnel de Wallonie. Cette bâtisse ne reflète pas uniquement un certain goût et un raffinement propre au 18e siècle, elle s'inscrit également de par les familles de tanneurs qui, par leur activité économique, ont contribué à la prospérité de la ville. Le salon de chasse Cette pièce du 1er étage est la plus vaste et la plus somptueuse du bâtiment. Son appellation lui vient des grandes toiles peintes qui couvrent ses pans de murs. Le grand salon de chasse apparaît comme la pièce maîtresse de cette demeure patricienne. Il nous offre également un spectacle visuel incomparable. Les scènes de chasse y sont omniprésentes. Comme aux 16e et 17e siècles, la cheminée continue à jouer un rôle décoratif important dans les intérieurs mosans du 18e siècle. Son décor suit l'évolution des styles, utilisant des matériaux divers : le bois sculpté, le bois et le marbre combinés avec des carreaux de Delft ou à la manière de Delft et un encadrement de foyer en fonte ou en laiton. Les hautes portes moulurées à double battant présentent un décor soigné de belles rocailles accompagnées de motifs au naturel, elles sont surmontées de dessus-de-porte dans lesquels prennent place des toiles dans un encadrement en bois sculpté coiffé d'une coquille. Le salon de chasse possède également un superbe lustre en verre à branches. Ces lustres étaient fréquents dans les intérieurs patriciens et bourgeois. Ils étaient produits à Namur, en Bohème (pour les pièces importées) ou dans ce grand centre verrier à la manière de Venise qu'était Liège depuis le 16e siècle. L'apparition de ce type de luminaire remonte au milieu du 18e siècle. Le salon à musique Ce petit salon qui jouxte le salon de chasse tient son nom d'une petite estrade ayant probablement servi à la prestation de l'un ou l'autre quatuor musical. La particularité et la beauté de cette pièce vient de son décor. Comme pour le salon de chasse, de grandes toiles peintes recouvrent l'ensemble des murs. Les motifs exprimés sur les toiles sont d'une grande homogénéité et font la part belle à une faune et à une flore variée. Dans cette pièce également, une cheminée en marbre de Saint-Remy. C'est près de Rochefort que l'abbaye de Saint-Remy exploita l'un des plus beaux marbres de Belgique. La cuisine La cuisine est tout aussi remarquable. Le temps semble ici s'être arrêté. L'immense cheminée protégée de briques réfractaires noires à têtes de guerriers attire toute l'attention. Les faïences de Delft ornent la plus grande partie des murs coiffés d’une imposante corniche du début du 18e siècle. Une ancienne pompe à eau ainsi qu'un vieux bac en pierre bleue rappellent l'activité qui devait régner jadis dans cette pièce. Par l'une des fenêtres, l'on aperçoit le jardinet qui apporte à la maison une atmosphère poétique qu'il est nécessaire de conserver.

10

Kiosque à musique Place de Rome

Trois pavillons dans la ville montrent l’importance de la musique à Malmedy. La particularité du pavillon de la Place de Rome est son architecture dite champêtre, dans le sens où la nature y est présente. On recréa par exemple dans le ciment moulé, une partie de la nature imitant le branchage naturel.

11

Maison Cavens

Le mécène et industriel Jean-Hubert Cavens et son épouse Marie-Elisabeth contribuèrent à l’amélioration du bien-être de la population. Ils financèrent en 1835 la construction d’un orphelinat qui fut en ouvert jusqu’en 1958, et qui abrite aujourd’hui la « Maison de la Santé ».

12

Pont d‘Outrelepont

Ce premier pont de Malmedy est déjà mentionné dans des textes du 13e siècle. Le premier ouvrage, vraisemblablement en bois, était destiné à remplacer un ancien gué. Le premier pont de pierre comportant sept arches fut construit dès 1619, mais de graves défauts de construction exigèrent la reconstruction en 1765, cette fois-ci avec des pierres provenant de la carrière de Mont. Le parapet abrita dès1744 différentes statues de Saint-Jean Népomucène, le patron des ponts et des marins. La version actuelle fut réalisée en 1976 par l‘artiste Jean Thèrer pour le compte du Comité des fêtes d’Outrelepont.

13

La plus ancienne maison de Malmedy

Dans le quartier d’Outrelepont, sur la rive droite de la Warche, le promeneur découvre la plus vieille maison malmédienne. Bien que datant du 16e siècle, elle a survécu aux grands incendies de 1587, de1689 et de 1944. Elle a conservé son aspect typique malgré les guerres et les inondations les plus graves. Cette minuscule habitation de type ardennais est entièrement construite en torchis. A l’intérieur, les pièces assez exiguës lui confèrent une atmosphère particulièrement chaleureuse. Sa façade aux volets originaux attire immanquablement les regards. Elle constitue un précieux vestige architectural, témoin d’un passé déjà très ancien.

14

Chapelle de la Résurrection

Un des quartiers historiques de Malmedy abrite la Chapelle de la Résurrection. Elle fut érigée en 1755 d’après les plans de l’architecte Gaetano-Matteo Pizzoni qui avait également conçu la Cathédrale Saint-Aubainde Namur. Le nouvel édifice religieux permit aux habitants de « Vaux » d’assister aux offices religieux dans leur propre quartier. De forme octogonale, l’intérieur de la chapelle est très frappant, il s’illumine par les trois grandes fenêtres des façades. L’excellent état de conservation de l’édifice est dû aux nombreuses restaurations d‘envergure. Ainsi, l’église fut complètement rénovée dans les années 1893, 1930/31, 1970 et 1992; le toit fut également remis à neuf. La Chapelle abrite, entre autres, les reliques des Saintes Emérentienne, Albine et de Saint Juste.

15

Ancien siège du gouvernement Baltia

Cet imposant édifice de style néo-classique est un des rares vestiges du régime prussien. Achevé en 1914, le bâtiment abrita dans un premier temps le siège du Landrat, le Conseil du Land. Le traité de Versailles fit perdre à la Prusse non seulement Eupen et St-Vith, mais aussi Malmedy, cédés à la Belgique. Au mois d’octobre 1919, le Général Baron Baltia fut désigné gouverneur de la région Eupen-Malmedy. Le bâtiment obtint ainsi une nouvelle affectation et devint le palais du gouvernement Baltia. Ce dernier prit fin en juin 1925 avec le rattachement définitif de la région à la province de Liège. Incendié au cours de la Deuxième Guerre Mondiale, les Allemands réquisitionnèrent l’édifice pour y installer leur quartier général. La Régie des bâtiments acheta le bâtiment en 1988. Il fit ensuite l’objet d’importants travaux de rénovation et de reconstruction. Actuellement, il abrite le siège de différents départements de l’Etat fédéral.

16

Halle Grétedar

En 1601, les Malmédiens érigèrent un mur fortifié avec huit portes d’accès afin de se protéger des troupes et des pillards de passage .L’une de ces portes est celle de Grètèdar, aussi appelée « porte de Livremont ». Elle est située au pied de la colline de Livremont, un des premiers accès difficilement franchissables vers la ville. Détruite en 1689, la première porte de la Place Albert Ier fit place à une nouvelle halle.  Dès 1727, celle-ci abrita le siège principal de la Haute Cour de Justice. Ensuite, les Français y installèrent l’Hôtel de Ville. Ainsi, la mairie y élut domicile jusqu’en 1808, avec une courte interruption. Puis, le bâtiment fut loué, donné à ferme et occupé à des fins privées avant d’être définitivement vendu à l’ASBL Malmedy-Folklore en 1964.

17

Chapelle des Malades

Le petit édifice religieux faisait partie d’une ancienne léproserie mise en place au 12e siècle. Après les ravages d’une épidémie de peste avec près de 200 victimes, la population organisa des pèlerinages et processions vers la chapelle. En 1741, année marquée par un grand désespoir, Nicolas Lejeune de Cologne et originaire de Faymonville, fit don aux Bénédictins d’une statue en bois de la Vierge. Rapidement, elle fut vénérée en tant que « Notre-Dame des malades ». Etant donné que la peste prit fin un peu plus tard, la chapelle fut consacrée à la Sainte Vierge. La statue fut volée en 1998 et reste introuvable jusqu’à nos jours. Les nombreux ex-voto au sein de l’édifice rappellent encore de nos jours ce culte marial d‘autrefois.

18

Grange Waty

La grange Waty est l’une des rares granges de tannerie conservée à Malmedy. Intéressante de par sa construction en colombages, elle atteste également d’une activité industrielle jadis florissante : la tannerie. Anciennement une brasserie, ce bâtiment a été exploité par la suite comme tannerie avant que l’on y installe en1930 un commerce à grains. Après d’importants travaux de rénovation réalisés en 1989, la grande Waty a retrouvé son éclat d’antan.

19

Chapelle Sainte-Hélène

L’hospice Sainte-Hélène qui date de 1722 fut l’œuvre de Renard David, ancien bourgmestre, conseiller du prince-abbé et échevin de la cour du chapitre. Soucieux du bien-être des vieilles femmes, il affecta deux maisons particulières au but de bienfaisance qu’il s’était fixé. La chapelle fut bâtie par son fils quelques années plus tard et consacrée le 18 août 1755. De nos jours, la chapelle sert de funérarium et l’ancien hospice abrite les locaux du Centre Postcure des Hautes Fagnes.

20

L’Eglise des Capucins

L’église doit son existence à la Communauté des Pères Capucins qui y posa les bases en 1623. Investi d’une mission spirituelle, l’Ordre se vouait également à soulager les souffrances de malades atteints de la peste ou victimes d’autres épidémies. En 1789, la Révolution française mit fin à cette ère. Le couvent servit d’abord d’hôtel de ville, puis d’école et ensuite de bureau des poids et mesures. L’édifice fut démoli en 1902 et remplacé par une école pour filles (plus tard, l’Académie de musique). Seule l’église fut conservée. Elle est classée aux monuments et sites. A voir absolument, l’Adoration des Bergers de l’artiste liégeois Englebert Fisen, datant de 1686, ainsi que la Vierge en bois datant de la fin du 17e siècle et attribuée à l’école de Jean Delcour. L’horloge à double mécanisme date de 1755 et est l’œuvre de l’horloger Malmédien Wathelet.

Contactez-nous

Maison du Tourisme des Hautes Fagnes - Cantons de l’Est asbl
Cantons de l'Est
Place Albert Ier 29a
4960 Malmedy

T. +32 80 33 02 50
E. info@ostbelgien.eu
S. www.ostbelgien.eu